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Respiration Cellulaire



La flore est d’une importance capitale pour la vie sur la Terre. Les végétaux sont  à la base des échosystèmes et de la chaîne alimentaire.
Les végétaux captent l’énergie solaire qu’ils transforment en énergie assimilable par les autres organismes vivants. Ils sont en partie responsable de la présence dans l’air de l’oxygène que nous respirons et ils recyclent le dioxyde de carbone que nous produisons.

L’homme est très dépendant de son environnement. Il a appris à utiliser les plantes pour son alimentation, pour produire des carburants, des vêtements, des matériaux, des médicaments, ...

Même avec cette conscience de l’importance de cette flore aux multiples visages, qui lui permet de maintenir la biodiversité et de lutter contre l’érosion, l’homme a un impact de plus en plus oppressant sur l’échosystème.
Dans le contexte de réchauffement climatique, la place que tiennent les végétaux est importante et nous tentons de préserver et renforcer leur espace.

Mais l’homme s’est aussi toujours conduit comme s’il pouvait être maître de cette nature pour arriver à ses fins, négligeant certains aspect de cet équilibre.





Le phénomène de photosynthèse est très largement documenté, enseigné, partagé dans toutes les cultures. C’est la partie visible du cycle de la vie des végétaux. A la différence des êtres humains, actifs le jours et au ralenti lorsque le soleil se couche, les végétaux eux ne stoppent pas leur fonctionnement.
La photosynthèse est un processus chimique. L’énergie lumineuse y est convertie en énergie chimique. En utilisant l’énergie de la lumière pour combiner l’eau et le dioxyde de carbone, les plantes produisent des glucides et de l’oxygène.

Chez les plantes, le contraire nécessaire à la photosynthèse est la respiration cellulaire.
La respiration cellulaire, qui intervient la nuit, est également une série de réactions chimiques : les plantes reconvertissent le glucose en eau, en dioxyde de carbone et en énergie.
Elles utilisent cette énergie dans leur processus métabolique de base ainsi que pour leur croissance.

La photosynthèse et la respiration cellulaire se produisent toutes deux dans les cellules végétales. Au cours de la journée, la photosynthèse est le processus dominant. Au cours de la nuit, ou en l’absence de lumière, la photosynthèse des plantes cesse. C’est à ce moment que la respiration cellulaire devient le processus dominant.

Pour survivre, grandir et se reproduire, le taux de photosynthèse doit être supérieur aux taux de respiration cellulaire : produire plus de glucose qu’elle ne consomme.





Pour satisfaire ses besoins et adapter son environnement à son mode de vie, l’homme, maitrisant ces éléments, intervient, pour augmenter le quantité de glucose de deux façons : en augmentant l’intensité ou la force de la lumière, et en prolongeant la durée d’exposition.
Cette action artificielle, lorsqu’elle n’est pas maitrisée ou souhaitée au regard de leur répercussion sur les végétaux, a pourtant parfois un impact négatif en perturbant le cycle naturel par la pollution lumineuse.





La série Respiration Cellulaire tente de montrer, par la photographie (dont la lumière est le fondement) cette vie nocturne essentielle et “simple” de la vie végétale. Cette vie, ce développement, non interrompus, qui perdurent lorsque nous ralentissons et nous regénérons. Montrer ce qu’on ne perçoit plus dans la pénombre, où même dont nous n’avons pas la conscience de ce qui se joue la nuit de manière infatigable.  
C’est aussi tenter de sensibiliser sur l’impact de la disparition de la nuit. Interroger sur nos modes de vies et la pollution lumineuse qui impactent les échosystèmes.